Les dessous de la mode de seconde main et son impact sur l’environnement

Si on regarde de plus près, la mode de seconde main a gagné en popularité ces dernières années, et ce, pour de bonnes raisons. Économique, diversifiée et écologique, le marché de l’occasion semble avoir tout pour plaire. Mais est-il vraiment aussi vertueux qu’on le prétend ?

Pour beaucoup, nous compris, acheter des vêtements de seconde main est un acte éco-responsable. Il permet de redonner une seconde vie aux vêtements, réduisant ainsi le besoin de produire de nouveaux textiles, une industrie extrêmement polluante. Cependant, il ne faut pas omettre certaines zones d’ombre.

Évaluation des principaux acteurs du marché de la revente de vêtements en ligne

Des plateformes comme Vinted, Depop ou Leboncoin ont bien compris l’engouement pour la mode de seconde main. Elles offrent des plateformes simples et attractives où acheter et vendre des vêtements d’occasion devient un jeu d’enfant.

Cependant, si nous applaudissons l’initiative de donner une seconde vie aux vêtements, nous nous interrogeons sur la démarche réellement éco-responsable de ces plateformes. Vinted, par exemple, a été critiqué pour sa politique de retour qui encourage les retours gratuits, augmentant ainsi l’empreinte carbone due au transport. De plus, ces plateformes ne vérifient pas toujours la réelle qualité ou le caractère éthique de la production des produits vendus.

Conseils pour une utilisation plus éthique et durable des plateformes de revente en ligne

C’est en toute conscience de ces faits que nous préconisons une utilisation plus responsable de ces plateformes. Optez pour des vêtements d’occasion de qualité et des marques réputées pour leur production éthique et durable. Évitez les retours inutiles, et privilégiez les ventes de proximité pour réduire l’empreinte carbone liée au transport.

Les grandes plateformes de vente en ligne ont fait un pas dans la bonne direction en facilitant la vente de vêtements de seconde main. Toutefois, leur mode de fonctionnement laisse encore à désirer en termes d’éco-responsabilité.

En termes de chiffres, une étude de l’ADEME montre que l’achat d’un vêtement de seconde main évite l’émission de 3 à 4 kg de CO2. C’est déjà un bel effort, continuons dans cette voie en restant vigilants sur nos choix de consommation.